Entre mainmise psychologique et capacité d’enchanter le monde par ses qualités de conteur et sa fantaisie débordante, le portrait tout en ambivalence d’une figure paternelle : dépeint en ombres portées sur l’existence de sa fille.
Dans ce troisième roman cherchant le point d’équilibre entre l’accusation et la défense, l’hommage et la condamnation, Blandine Rinkel aborde les sujets de l’emprise et de la résilience.

Depuis la parution de son premier roman jeunesse Tous les matins depuis hier en 2013, Claire Castillon n’a de cesse de décrypter les relations humaines à hauteur d’enfant, sans détour ni complaisance.

Taina Tervonen se définit comme « une conteuse d’histoires vraies », et écrit depuis toujours sur la famille, les migrations, les récits de vie. Son précédent livre Les Fossoyeuses suivait deux femmes, une anthropologue judiciaire et une enquêtrice, chargées d’identifier les ossements humains d’anciens charniers de guerre, en Bosnie-Herzégovine, dans le but de les restituer à leur famille.

Après deux romans remarqués, L’Oeil du paon, où une jeune femme était contrainte de quitter son île et se heurtait de plein fouet à la vie parisienne, puis Soleil Amer, qui explorait la vie d’une famille algérienne sur trois générations, partie pour la France en 1959 sur les traces du père, Lilia Hassaine fait une incursion en poésie, après avoir commencé à user du genre par fragment dans son dernier roman. 

L'atelier, initialement prévu à 15h est avancé à 10h
Sur inscription auprès de la médiathèque
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Accompagné de l’artiste, musicien et chanteur Azal Belkadi, Karim Akouche, auteur kabyle établi au Québec, déclamera des textes choisis de son œuvre riche et variée, empreinte d'originalité, d'audace et d'engagement.

Cet événement est réalisé en partenariat avec le Centre Culturel Idir

Si l’expression bien connue voulait remettre l’église au milieu du village, le premier roman de Diaty Diallo place la pyramide au centre du quartier, parmi les tours entourant une esplanade dont toute ressemblance avec la place des Fêtes dans le 19e arrondissement de Paris ne saurait être fortuite.

On prend les chemins de traverse et, plutôt qu’un auteur de bande dessinée, on réunit cette fois un scénariste et un directeur de collection afin de connaître les secrets de fabrication d’une série de BD documentaires à succès. 

Entre les barres d’immeubles et la pyramide qui trône au centre de la place, une soirée tout à fait banale entre copains tourne au drame lorsqu’un jeune du quartier se fait contrôler puis tuer par un policier. Face à ce deuil, la pyramide redevient ce tombeau monumental, voie de passage entre le monde des morts et celui des vivants.

Maria Larrea a étudié à La Femis, option scénario. Ceux qu’elle a écrits lui ont laissé un goût d’inachevé, quelque chose lui manquait, comme dans sa vie pourtant bien remplie, des études, des amies, des fêtes, un amour, des enfants.  
Et les parents ? Mais l’origine ? Pourquoi petite fille se retrouvant seule dans la loge du théâtre de la Michodière à Paris dont son père était gardien, fouillait-elle inlassablement partout ? À la recherche de quel mystère ?