Vadim, petit parisien asthmatique de douze ans, doit prendre le train pour la première fois de sa vie au cours de l’hiver 1943. Quitter Paris et son air sale pour découvrir la montagne et ses paysages enneigés. Officiellement, il part pour soulager son asthme ; officieusement, il doit fuir un Paris occupé où les Juifs commencent à se faire arrêter. Durant neuf mois, il devra confier sa vie à ceux qui l’accueillent sur leur terre isolée, protectrice des menaces extérieures.

Une communauté poético-religieuse new age animée par un gourou charismatique et fin lettré, des personnages queers fans de variété française, un·e jeune adolescent·e non-binaire à l’esprit scientifique et narquois : nous sommes bien dans l’univers d’Emmanuelle Bayamack-Tam, l’autrice qui revendique d’écrire « des romans transgenres » pour « déranger » et « faire bouger les lignes ».  
Mais c’est à un festif inconfort que vous convie La Treizième heure.

Depuis la mort du père, un magnat des autoroutes au Moyen-Orient, la famille Simart-Duteil vit sous la houlette d’une flamboyante septuagénaire, mère de trois enfants. Un humoriste et commentateur politique sur le déclin, en accointance avec la fachosphère, un chirurgien esthétique très soucieux des avis Google laissés sur sa clinique, une influenceuse mère au foyer, épouse d’un expatrié, qui se verrait bien faire de l’humanitaire. 

Lorsque Julie, adolescente française, plonge dans le sommeil, son monde bascule. Elle se réveille dans la forêt de l’île japonaise de Hokkaido, « connectée » au corps d’un garçon de sept ans qui vient d’être abandonné par ses parents. Terrifié, alors que le froid, la soif et la faim le gagnent, la narratrice va tout faire pour aider l’enfant perdu et tenter d’influencer ses actions pour survivre, par l’entremise de ses rêves.

Depuis que la mère de Lina est partie sans explications, son père noie son chagrin dans l’alcool. Entre son frère jumeau, un génie qui prend toute la place, et les garçons de la cité qui se moquent d’elle dans la rue, Lina peine à trouver le moindre réconfort. Alors, quand son collège organise un concours d’éloquence, c’est l’occasion rêvée pour se faire remarquer : elle s’y inscrit et doit présenter une plaidoirie sur le sujet « la justice est-elle toujours juste ? ».

Imaginé par l’association ATLAS et soutenu par le ministère de l’Intérieur, le projet Quai des langues est un programme expérimental dédié au parcours d’intégration des primo-arrivants allophones. En affirmant que la pluralité des langues et des cultures, loin d’être un obstacle à l’intégration, est une richesse, Quai des langues permet de concevoir la traduction littéraire comme une passerelle et un outil indispensables à l’apprentissage.

En raison d’un appel à la grève jeudi 6 avril, la soirée est reportée au lendemain, vendredi 7 avril, à 19h. 
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Cette soirée est réalisée en partenariat avec le Master de création littéraire de l’Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis, le Centre d’écriture et de rhétorique de Sciences Po, et Les Laboratoires d’Aubervilliers.

Entrée libre, sur réservation

En raison d’un appel à la grève jeudi 6 avril, la soirée est reportée au lendemain, vendredi 7 avril, à 19h. 

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Jenny est confrontée au départ soudain d’Ève qui s’est littéralement évaporée, sans explication. Surgit alors une question : peut-on vivre une même histoire de deux façons totalement différentes ?

Imaginé par l’association ATLAS et soutenu par le ministère de l’Intérieur, le projet Quai des langues est un programme expérimental dédié au parcours d’intégration des primo-arrivants allophones. En affirmant que la pluralité des langues et des cultures, loin d’être un obstacle à l’intégration, est une richesse, Quai des langues permet de concevoir la traduction littéraire comme une passerelle et un outil indispensables à l’apprentissage.