De Paris à New York en passant par Manchester, Londres et Berlin, le dernier roman de Pierre Ducrozet, Variations de Paul, explore l’histoire des musiques populaires du 20e siècle. Une traversée du hip-hop, du jazz, du rock, du punk, ou de l’électro qui nous emmène au cœur de ces révolutions musicales à travers le monde, dont le personnage principal, Paul Maleval, et sa famille en sont les protagonistes.

Christophe Léon est ce que l’on appelle un auteur prolifique : avec plus de cinquante romans jeunesse et nouvelles écrit·e·s depuis 2006, il n’a de cesse de décrypter le monde à hauteur d’enfant, à partir de faits de société à haute teneur politique et historique. Éveilleur de conscience citoyenne à la plume engagée, il tente par les mots, de faire advenir des mondes où la fatalité et le déterminisme ne sont pas les seules alternatives.

Imaginé par l’association ATLAS et soutenu par le ministère de l’Intérieur, le projet Quai des langues est un programme expérimental dédié au parcours d’intégration des primo-arrivants allophones. En affirmant que la pluralité des langues et des cultures, loin d’être un obstacle à l’intégration, est une richesse, Quai des langues permet de concevoir la traduction littéraire comme une passerelle et un outil indispensables à l’apprentissage.

Dans la banlieue de Dakar, trois ami·e·s, Tibilé, Rigobert et Issa, attendent les résultats du bac qui leur permettra de partir faire leurs études en France. Ensemble, ils font des projets d’avenir, tous différents mais avec un point commun : l’espoir d’une vie étudiante loin de leurs familles, libérés du poids de la tradition et des attentes liées à leurs milieux respectifs.

Adolescent tranquille et collégien sérieux – car « faut être sérieux pour être pris au sérieux » – Mohammed-Ali attend la nuit pour se révéler, à coup de bombes de peinture et de fresques savamment calligraphiées. Il tombe amoureux d’Aimée, une passionnée de football, et, aidé de ses ami·e·s, tente de la séduire en l’invitant à un match au Stade de France. 

Dans un lycée de Thiaroye, un quartier proche de Dakar, trois ami·e·s attendent avec anxiété les résultats du bac. Il y a Rigobert, le fils d’un concessionnaire automobile issu du peuple Diola. Surnommé Neurone, il vise la mention « très bien ». Issa, qui vient d’une famille pauvre d’éleveurs peuls et rêve de devenir styliste. C’est armé d’un stylo-bille marabouté qu’il a passé ses épreuves. Et enfin Tibilé, la Soninké que l’on surnomme Tibi la Blanche.

Dans Trois femmes disparaissent, Hélène Frappat enfile son trench-coat de détective. Elle mène l’enquête sur les carrières de trois actrices américaines qui, de mères en filles, ont fini par prendre la fuite pour échapper à l’emprise des hommes et aux rôles qu’on leur assignait.

Pratique issue des universités populaires, l’arpentage consiste à se forger une culture commune et repose sur la conviction qu’aucun texte, même difficile, ne peut résister à l’intelligence collective. Il s’agit de fractionner un livre en autant de parties que de lecteurs, d’en faire le compte-rendu et d’en débattre.
En faisant appel à Arno Bertina pour animer l’atelier, la médiathèque souhaite proposer à son public d’expérimenter cette méthode à partir de Toute une moitié du monde, l’essai stimulant d’Alice Zeniter. 

Nul doute que Sandra Dufour a des mains de fée ! Munie de ses bobines de fil, tambours à broder, outils de couture et de sa machine à coudre, cette illustratrice en broderie compose un univers unique en son genre, tout en délicatesse et finesse. Elle dessine au fil, en croisant piqué libre et points à la main pour donner à voir la matière, et obtient des images narratives d’une extrême poésie.

Jouant avec le plein et le vide, les couleurs vives et le noir & blanc, Laurie Agusti développe un univers qui lie lignes souples et formes géométriques, qu’elle sait adapter à une multitude d’histoires fantastiques. Dans Un Matin, un enfant se réveille et ne reconnaît pas le monde qui l’entoure : les couleurs ont disparu dans sa chambre comme dans la ville entière.