Dans un village d’Algérie, Leïla, mariée très jeune contre son gré, décide de se séparer pour vivre seule avec son fils, dans la réprobation générale. Tarek le berger finira par l’épouser et adopter l’enfant. Saïd, lui aussi secrètement amoureux de Leïla, vient d’une famille plus aisée et deviendra écrivain. Des années plus tard, alors qu’ils se sont perdus de vue et que Tarek a rejoint la lutte pour l’indépendance, un scandale éclate : le premier roman de Saïd révèle l'intimité de Leïla et Tarek au grand public.

Écrire une « histoire d’amour » tragique dont les protagonistes mesurent moins d’un millimètre et sont unicellulaires, offrir une existence romanesque à un microplastique, faire une place au non-humain en littérature et donner à comprendre l’extrême complexité fragile des grands équilibres naturels, telles sont l’ambition de ce dernier livre hors norme de Wilfried N'Sondé !

Après son très remarqué premier roman, La Pyramide des besoins humains en 2015, où un adolescent battu, devenu sans-abri à Londres, décide de participer à un jeu de télé-réalité, Caroline Solé revient, avec D'après mon adolescence, sur ses jeunes années marquées par un mal-être extrême. La narratrice adulte dialogue avec l’adolescente qu’elle fût en offrant à ses lecteur·ice·s un voyage à travers le temps, entre passé et futur. Elle s'est plongée dans ses journaux intimes de l'époque, dont certains extraits sont reproduits à l'identique.

Auteur d’un premier récit sur le sujet (Nous avons arpenté un chemin caillouteux, Plein Jour, 2017), Sylvain Pattieu revient sur l’histoire de ce couple bien connu du milieu associatif caennais, dont le passé de pirates de l’air avait, à la surprise de beaucoup, été révélé à l’occasion d’un documentaire qui lui était consacré en 2012.

En résidence au Conservatoire de musique et de danse de Pierrefitte-sur-Seine, Mabrouck Rachedi redonne corps à une nouvelle publiée en 2014. Réflexion sur les tours et détours inattendus que prennent les existences, sans que l’on ne sache jamais vraiment qui, du destin ou des choix personnels, y a la plus grande part, le personnage principal de ce texte voué à devenir roman sera nourri du parcours de Sofiane Pamart, Médaille d’or du conservatoire de Lille collaborant dans un même temps avec nombre de rappeurs célèbres.

Artiste-plasticienne et écrivaine, Claudie Hunzinger vit avec son compagnon depuis soixante ans dans un hameau des Vosges. Cette étroite proximité avec la nature est au cœur d’une grande partie de son œuvre. Celle-ci est désormais reconnue comme capitale au sein des lettres françaises. Dans son dernier ouvrage Un chien à ma table, elle s’interroge sur la vieillesse et la vie de couple, sur notre rapport aux animaux et sur notre relation au vivant.

Au cœur de la Vallée des glaces, une cordée de deux chiens, une femme et trois hommes affronte une tempête de neige pour rejoindre le Reculoir où vit reclus le Père Salomon, qui ne donne plus aucune nouvelle depuis des jours. Un ultime hameau avant le Bord du monde, cette gigantesque montagne dont nul n’a pu atteindre le sommet. Mais une fois au pied de la paroi verticale, l’équipée découvre que cette mission de routine n’est qu’un prétexte pour permettre à leur chef et premier de cordée de se lancer dans sa quête d’absolu, celle de la grande Ascension.

Pauline veut retrouver son prénom d’origine : Polina, le russe, celui de sa grand-mère. Née à Moscou, elle arrive en France à 4 ans et, pour répondre à l’injonction de l’intégration à tout prix, son prénom est francisé. À 24 ans, elle vit à Montreuil et entame une procédure judiciaire au tribunal de Bobigny pour récupérer son prénom. Le roman s’ouvre sur l’audience et l’argumentation de la procureure opposée à ce changement. 

En 2016, Valentine Cuny-Le Callet entame une correspondance avec Renaldo McGirth, détenu dans le couloir de la mort en Floride depuis plus de dix ans. Au fil de leurs lettres, des images qu’ils s’échangent, et de ses rares visites en prison, va naître une amitié depuis une cellule de 5m2 qu’elle décide d’adapter en récit graphique, écrit et dessinée à quatre mains.

Quand Maria Larrea déroule parallèlement les enfances de ses parents, tous deux abandonnés bébés en Espagne, elle commence à s’interroger sur ses propres origines. À travers un enchaînement de scènes de son enfance et de sa jeunesse, la narratrice dresse le portrait d’un passé à la fois agité et heureux, d’une petite fille aimée, adorée, malgré la pauvreté et son père parfois violent.