Quand un homme, Natan, vient perturber la vie paisible des habitantes du Hameau, la jeune Mila a un mauvais pressentiment. Son instinct de louve-garou ne la trompe jamais : Natan n’a pas de bonnes intentions. 

Grand timide et mal dans sa peau, le narrateur raconte ses jeunes années, de l’école primaire au lycée Jean Renoir de Bondy dans les années 1980 et 1990. Si sa scolarité est loin d’être un long fleuve tranquille - il est dès la maternelle confronté au racisme -, c’est dans ses dernières années que les rivalités entre les clans atteignent leur sommet.

Une performance de Mette Edvardsen
De 11h à 13h et de 14h à 18h

« Qu’est-ce qui rend un livre vivant ? », se demandait l’écrivain américain Henry Miller, qui ajoutait : « La réponse me paraît toute simple. Un livre vit grâce à la recommandation passionnée qu’en fait un lecteur à un autre » - ce ne sont pas les bibliothécaires, prescripteurs passionné·e·s, qui pourront dire le contraire, mais le projet de la chorégraphe et performeuse Mette Edvardsen va encore plus loin !

En l'an de grâce 1998, dans le royaume du 93, le p(eu)reux chevalier Idir fait son entrée au lycée Jean-Renoir de Bondy. Timide, bon élève et en filière S, le voici tout désigné pour se retrouver marqué du sceau de l'infamie : « bouffon » pour la noblesse de robe des pavillons, « bouffon » pour la noblesse d’épée des citées. Mais c’est sans compter la détermination du héros à ne pas démériter de deux révolutions dont il est l’héritier : la française et l’algérienne !

En 1954, au Rwanda sous tutelle belge, Consolée, née d’un Blanc et d’une Rwandaise, est retirée à sa famille noire et placée dans une institution pour « enfants mulâtres » à Save.

En résidence d’écriture, Inès Orchani travaille sur un projet de pièce de théâtre « mené à Saint-Denis, avec Saint-Denis et pour Saint-Denis » : bien qu'elle ne soit pas nommée, plusieurs lieux de cette ville sont au centre de l’action, et les multiples langues qui y sont parlées composent la structure d’une intrigue en forme de course contre la montre et de chasse au trésor, mêlant humour, questions existentielles et poésie. Une femme-monde y cherche la source du Temps. Les objets de la ville-monde lui parlent du passé, du présent et de l’avenir.

Classé entre le roman noir et le thriller psychologique, l’univers féministe de Louise Mey est un de ceux qui laissent des traces à long terme, semant de-ci delà de petites graines... Avec du suspens, du mystère, de l’empathie et la colère pour moteur, elle raconte les violences systémiques faites aux femmes et creuse en profondeur l’âme humaine. Dans son nouveau roman post-apocalyptique, L’Orage qui vient, l’autrice continue d’éveiller les consciences et de faire réagir ses plus jeunes lecteur·ice·s.

À l’invitation du département pédagogique “Théâtre” du Conservatoire de Drancy, Lucie Vérot mène une résidence d’écriture auprès des jeunes adultes en formation. À partir d’improvisations jouées en cours et de moments passés ensemble, l’autrice s'imprègne de leurs univers et des questions qu’ils se posent sur leur pratique artistique, mais aussi sur leur quotidien.

Ariane est une jeune femme en difficulté sociale et personnelle qui préfère rester cloîtrée chez elle. Jusqu'au jour où Sandrine, sa meilleure amie, l'invite à ses fiançailles. Pour l'aider à se repérer et lui permettre d'arriver à bon port, Sandrine partage sa localisation avec elle sur son téléphone. Guidée par le point rouge qui représente Sandrine dans l'espace du GPS, Ariane s’y rend donc.

Béatrice Barbusse dresse le portrait peu reluisant du milieu du sport - où la domination masculine qui a cours dans le reste de la société apparaît comme dans un miroir grossissant : agressions sexistes, partition entre les sports jugés « masculins » et « féminins », injonctions sociales à conserver sa « féminité » pour les sportives de haut niveau, tenues de sport sexualisantes au détriment des performances, très faible présence des femmes dans fonctions dirigeantes du monde sportif, état des lieux des avancées récentes et perspectives d’évolutions futures.