À l’invitation des bibliothèques de Pantin, Johan Faerber se prête à l’exercice d’une carte blanche littéraire autour de la thématique du Plaisir. Mais littérature et plaisir font-ils bon ménage ?
Pour répondre à cette question qui relève d’un savant numéro d’équilibriste, le critique littéraire s’interroge sur l'entrée en littérature des primo-romanciers :
“ Que signifie commencer à écrire à l'horizon des années 2020 ? Si publier n'est pas toujours une partie de plaisir, voire un véritable parcours du combattant, force est cependant de reconnaître que publier un premier roman répond d'un imaginaire positif : le conte médiatique du succès du primo-romancier qui triomphe doublement, à la fois de l'anonymat et le plus souvent de ses angoisses. Car nos années 2020 ne posent-elles pas à fleur de peau, et plus qu'aucune autre période, la question du premier récit comme récit de l'expérience intime ? Pourquoi le premier roman s'identifie-t-il désormais à une auto-fiction dont le mot même ne fait plus question ? Quelle place y tient exactement le plaisir ? “
Autant de questions qui trouveront leur écho, dans un second temps, lors d’une rencontre avec son invitée Emma Marsantes, autrice du premier roman Une mère éphémère.