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Rencontre avec Estelle-Sarah Bulle
Le soleil de Rio n’est pas sa plus belle étoile
illu-programme-2022
Illustration : Lucille Clerc

Palme d'or au Festival International du Film de Cannes en 1959, Oscar du meilleur film étranger en 1960, Orfeu Negro, de par son choix de n'intégrer au casting que des acteurs.trices non professionnel.le.s, noir·e·s et inconnu·e·s du grand public, suscita l'enthousiasme de l'intelligentsia anticolonialiste de l'époque - tandis que sa bande originale popularisa la bossa nova. 

Estelle-Sarah Bulle nous plonge dans les coulisses de ce tournage exceptionnel, au cœur des favelas de Rio où Marcel Camus transpose le mythe d’Orphée et d’Eurydice. En puisant son intrigue dans le contexte de l’époque marqué par la guerre froide, elle emprunte les codes du roman d'espionnage, donne un souffle romanesque à cette épopée cinématographique et pose, en filigrane, la question de la place des artistes racisés dans l'industrie du divertissement.

À lire
Estelle Sarah-Bulle, Les Étoiles les plus filantes, Liana Levi, 2021
Estelle-Sarah Bulle

Estelle-Sarah Bulle est née à Créteil d’un père guadeloupéen et d’une mère franco-belge. Elle a publié plusieurs romans aux éditions Liana Levi dont Là où les chiens aboient par la queue (prix Stanislas) en 2018 et Les Étoiles les plus filantes (2021), et écrit également pour la jeunesse.