Attendez-vous à un atelier d’écriture farfelu où les enfants devront déborder d’imagination : comment écrire un conte microscopique, avec un début et une fin, des événements improbables, une morale inavouable et surtout des personnages géométriques ?
Seul en scène, avec une petite table, une loop station, avec sa voix pour seul instrument (Human Beatbox) ou avec des bandes sonores préenregistrées, D’ de Kabal revient sur son parcours de plus de vingt-cinq ans et nous raconte comment le rap est probablement l’un des outils les plus adaptés pour évoquer et déconstruire les masculinités.
Texte : Éloïse Bouton et D’ de Kabal
Lecture : Nathalie Kousnetzoff et Nelson Rafaell Madel
Musique : Mia Delmaë et D’ de Kabal
Son : Thierry « Coco » Cohen
La poésie est loin de n’être qu’une affaire d’hommes ! Avec son anthologie très personnelle Je serai le feu, Diglee nous emmène dans ce qui a été pour elle un voyage, une épiphanie : la découverte d’un matrimoine littéraire oublié et méconnu d'œuvres de poétesses, principalement du XIXe et XXe siècles. Cinquante femmes, devenues sa famille, dont elle exhume les écrits pour leur redonner une seconde vie.
Proches à l’adolescence, et partageant la même passion pour la musique, Maxime s’était peu à peu éloigné de son frère l’âge adulte venant. Quand, en pleine tournée, une certaine Émeline l’appelle pour le prévenir de la disparition de celui-ci, au lendemain d’une intervention des gendarmes mobiles sur la ZAD où ils vivaient tous les deux, avec leur fille dont Maxime ignorait l’existence, il décide de se rendre sur place.
Après une rupture sentimentale et un séjour en prison, Aymeric n’attendait pas de la vie une paternité providentielle. En retrouvant Florence, une amie enceinte de six mois, il prend la place du père qui attend et accueille Jim aux côtés de sa mère. Commence alors le roman d’une relation fondée sur le hasard, le mensonge mais un réel amour parental ressenti petit à petit : de l’indifférence aux réels sentiments. Quand le père biologique resurgit, la paternité d’Aymeric vacille et doit laisser place au manque, à l’arrachement puis à l’obsession pour un enfant devenu une raison de vivre.
Dans les années quatre-vingt à Paris, le Graffiti n’appartient pas encore aux galeries et aux commandes publiques, et le métro parisien est un véritable champ de bataille. Tu ne trahiras point est l’histoire très documentée de ces graffeurs vandales adolescents, pour qui cartonner le métro et les murs de toute l’Île-de-France de tags et de blazes à la bombe aérosol vaut bien toutes les courses-poursuites et les ennuis judiciaires qui en découlent.
Après s’être intéressé à la construction d’une identité au regard de l’histoire de l’esclavage colonial et ce qui en découle, après avoir questionné la figure de la victime d’actes ou de propos racistes, D’ de Kabal explore depuis 2015 la notion de masculinité et les mécanismes de fabrication de celle-ci.
Un petit garçon déclare son amour à une petite fille ; c’est lui l’éternel fiancé. Le coup de cœur n’est pas réciproque en raison d’une implantation capillaire capricieuse du jeune garçon ; un rendez-vous manqué suivi de nombreux autres.