Construire une errance.
Penser aux dimensions de temps et d’espace, de parole et de silence.
Deux personnages qui naviguent entre la retenue et l’affirmation de soi, artisans d’une épopée, maître d’oeuvre d’une fable.
Raconter une histoire. La construire petit à petit. Entrer sans s’en rendre compte dans la fiction et mettre en mouvement le spectateur. Affirmer un certain minimalisme, un rapport brut et cru au langage et au corps. Cela pourrait commencer par deux corps allongés sur le sol, épuisés par une longue marche, en route vers l’orée.
L’orée, lieu de passage vers un ailleurs.
L’orée, c’est un risque, une inconnue, un monde que tu laisses derrière toi.
L’orée, ce pourrait-être le nom d’un territoire, d’un pays.
Qui sont ces deux-là l’un pour l’autre ? Comment sont-ils arrivés là ?
Coproduction / commande du festival concordan(s)e, avec le soutien : ville de Cesson-Sevigné / Théâtre Louis Aragon, Scène conventionnée de Tremblay-en-France / Maison de quartier de La Madeleine, Nantes / Le Pont des arts / Le 783, Nantes.