En résidence au Centre Culturel Franco-Berbère où il a pour projet d’écrire une autobiographie intellectuelle de son éveil à la littérature sous la forme d’un roman (provisoirement intitulé Vivre un peu plus…), Abdelkhaleq Jayed nous parlera de ce qui fait la force motrice de son écriture. Ce mouvement où le poétique et le narratif se complètent, s’enchevêtrent et s’entremêlent : un déploiement verbal que la poésie habite souverainement, qu’il s’agisse de ses recueils de poèmes ou de ses romans.
Aussi – et prenant parfois la forme du roman policier ou du roman noir, comme c’est le cas dans Une histoire marocaine, les textes d’Abdelkhaleq Jayed se condensent, se stratifient et se conjuguent toujours autour d’un sens à élucider, d’un réel à explorer et d’un dire poétique à épanouir.
Rencontre avec Abdelkhaleq Jayed
Aboutir à un songe qui prend la forme d’un poème
À lire
Une histoire marocaine, Abdelkhaleq Jayed, Afrique Orient, 2016
Abdelkhaleq Jayed
Enseignant de Lettres à l’Université Ibn Zohr, Abdelkhaleq Jayed a publié trois romans : Bu Allun le Joueur de tambourin (Aïni Bennaï, 2007), Embrasement (L’Harmattan, 2011) et Une histoire marocaine (Afrique Orient, 2016), ainsi que deux recueils de poésie : Musique de pierres (L’Harmattan, 2012) et Et je me nourris de vide pour le songe (Virgule, 2017). Il a en outre publié deux ouvrages de critique littéraire : Écriture de soi et spiritualité (2013) et Espace et représentation (2015).